Les rivières

La Hoëgne (Hoûgne en wallon) est une rivière affluente de la Vesdre faisant partie du bassin versant de la Meuse.
Cette rivière naît dans les Hautes Fagnes, plus précisément dans la Fagne de Polleur. Elle porte d'ailleurs le nom de Polleur sur ses premiers kilomètres. Elle reçoit la Statte près de Solwaster, traverse le village de Polleur sous le vieux pont de Polleur puis Theux où elle reçoit le Wayai qui provient de Spa, arrose ensuite Juslenville pour se jeter dans la Vesdre à Pepinster.
La Statte est un ruisseau affluent de la Hoëgne et faisant donc partie du bassin versant de la Meuse. Il se jette dans la Hoëgne à Parfondbois dans la commune de Jalhay.
Ce ruisseau prend sa source au lieu-dit Haie Henquinet se trouvant au sud de la Grande Fagne dans les Hautes Fagnes. La Statte forme la cascade des Nutons puis coule au pied du rocher de Bilisse, grand bloc de quartzite se dressant à plus de 20 m. au-dessus du cours d'eau. Ces deux sites sont bien connus des randonneurs en chemin entre Solwaster et la Baraque Michel. Elle passe ensuite par le village de Solwaster, reçoit en rive droite la Sawe avant de rejoindre la Hoëgne au hameau de Parfondbois.
La Sawe est un ruisseau affluent de la Statte, il prend sa source sur le plateau des Hautes Fagnes dans la partie occidentale de la Grande Fagne à l'ouest de l'ancien vivier. La Sawe pénètre dans la forêt de la Fraineuse où son vallon s'encaisse davantage en prenant une direction ouest. Elle longe la forêt domaniale de Gospinal puis conflue avec la Statte au nord du village de Solwaster dans la commune de Jalhay.
Le Bayehon est un ruisseau affluent de la Warche.
Il prend sa source dans la région des Hautes Fagnes aux environs du signal de Botrange et rejoint la Warche en rive droite un peu en aval du château de Reinhardstein aux environs de Robertville.
Le ruisseau est connu pour sa cascade, la seconde en importance en Belgique après celle de Coo. Il accueille également de nombreux pouhons.
La formation de petits amas de mousses ou d’écume dans les rivières de surface ou souterraines, est le plus souvent naturelle. Elle est liée à la présence, toute aussi naturelle dans les eaux de matière organique en décomposition provenant des végétaux aquatiques mais aussi des végétaux terrestres, entrainées vers les cours d’eau par les eaux de ruissellement ou d’infiltration.
Cette présence de matière organique décomposée par l’action des bactéries, se comporte comme un agent tensioactif à la surface de l’eau; c’est-à-dire qui diminue l’attractivité des molécules d’eau entre elles.
Lorsque l’eau contenant des matières organiques est agitée par des turbulences, à sa surface les variations de pression de l’air favorisent son emprisonnement sous forme de bulles qui s’empilent. Cascade, rapides, crues, peuvent permettre la formation d’écume.


